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Sūtra Shurangama Chapitre 4 Sūtra Shurangama 楞严经
Sūtra Shurangama
Chapitre 5
Ananda dit au Bouddha: «Honoré du Monde, quoique l'Ainsi-Venu ait expliqué
ce second absolu, si je considère maintenant quelqu'un qui voudrait défaire un
noeud, s'il ne peut en trouver le centre, il ne défera jamais ce noeud.
«Honoré du Monde, moi-même et tous les autres Auditeurs dans la grande
assemblée qui ne sommes pas au-delà de l'étude, nous sommes dans le même cas.
Depuis des temps immémoriaux, nous avons été accompagnés dans la naissance et
dans la mort par l'ignorance. Nous avons obtenu ces bonnes racines d'érudition
et on dit de nous que nous avons quitté la vie de famille, et pourtant, en fait,
nous agissons comme quelqu'un qui a une malaria chronique.
«J'espère seulement, ô Très Compatissant, que vous auriez pitié de nous qui
coulons et nous noyons. Quels sont les noeuds dans notre corps et notre esprit
et comment pourrons-nous les dénouer? Votre explication permettra aussi aux
êtres du futur qui seront dans la souffrance et la difficulté d'éviter le cycle
des renaissances et de les empêcher de tomber dans les trois domaines de
l'existence».
Quand il eut dit cela, lui et tous les membres de la grande assemblée firent des
prosternations complètes. Il pleura abondamment, et d'une sincère anticipation,
attendit l'enseignement insurpassable du Bouddha, l'Ainsi-Venu.
Alors l'Honoré du Monde eut pitié d'Ananda et de ceux dans l'assemblée à qui
il restait quelque chose à étudier ainsi que de ces êtres à venir qui auraient
le potentiel de transcender le monde et de développer l'intuition.
Il caressa le sommet du crâne d'Ananda de sa main qui brillait d'une lumière
Jambunada pourpre et or. Instantanément, toutes les Terres de Bouddha dans les
dix directions tremblèrent de six façons.
Des Ainsi-Venus aussi nombreux que des grains de poussière, chacun demeurant
dans son monde respectif, émirent une précieuse lumière du sommet de leurs
crânes.
Au même moment précis, leur lumière partit de leurs propres pays et allèrent
dans le bosquet de Jeta pour couronner la tête de l'Ainsi-Venu. Tous les membres
de l'assemblée en reçurent un bénéfice sans précédent.
Alors Ananda et tous les membres de la grande assemblée entendirent les
Ainsi-Venus aussi nombreux que de fins grains de poussière dans toutes les dix
directions parler à Ananda avec différentes bouches mais d'une seule voix.
«Très bien, Ananda, en effet! Tu souhaites reconnaître ton ignorance innée qui
te fait tourner sur la roue. L'origine du noeud de la naissance et de la mort se
trouve tout simplement dans tes six organes sensoriels et nulle part ailleurs.
«Tu désires aussi comprendre l'insurpassable Bodhi, afin de pouvoir
rapidement réaliser le bonheur, la libération, la tranquillité et la permanence
merveilleuse. Cela aussi, ce sont tes six organes sensoriels et rien d'autre».
Quoiqu'Ananda ait entendu ces sons du Dharma, il ne les comprit pas encore.
Inclinant la tête, il dit au Bouddha: «Comment se peut-il que ce qui me fait
tourner sur le cycle des naissances et des morts et ce qui me permet d'obtenir
le bonheur, et la merveilleuse éternité soient les six organes des sens dans les
deux cas et rien d'autre?»
Le Bouddha dit à Ananda: «Les organes des sens et les objets sont la même
source. Les liens et leur détachement ne sont pas des choses différentes. La
nature de la conscience est vide et fausse, comme des fleurs dans l'espace.
«Ananda, la conscience surgit à cause de objets de souillure. Les phénomènes
existent à cause des organes des sens. Les phénomènes et la perception sont tous
dépourvus de leur propres natures. Ils se supportent l'un l'autre comme des
roseaux entrelacés.
«Créer de la connaissance à l'intérieur de la perception éveillée n'est donc que
de l'ignorance fondamentale. Etre dépourvu de perception à l'intérieur de la
perception éclairée est la véritable pureté sans écoulements du Nirvana.
Pourquoi tenter d'y mettre autre chose?»
Alors l'Honoré du Monde, souhaitant en réexposer le sens, déclama ce
gâthâ, disant:
«Dans la vraie nature, les choses conditionnées sont vides.
Les conditions qui surgissent sont comme des illusions.
Les choses non-conditionnées ni ne naissent ni ne cessent.
Irréelles elles sont, comme des fleurs dans l'espace.
«Parler du faux c'est révéler le vrai.
Mais le faux comme le vrai sont eux-mêmes faux.
Comme il n'y a ni vrai ni non-vrai,
Comment pourrait-il y avoir ni percepteur ni perçu?
«Entre les deux il n'y a pas de nature réelle;
Ainsi se ressemblent-ils comme des roseaux entremêlés.
Les noeuds et leur dénouement ont une cause commune.
La voie des sages et des gens ordinaires n'est pas deux.
«Considère la nature de l'entrelacé:
Ils ne sont ni vide ni existant.
La sombre confusion n'est qu'ignorance;
L'amener à la lumière est libération.
«Les noeuds doivent être défaits en succession,
Lorsque les six sont libérés,
Même l'un cesse d'être.
Choisissez un organe préféré pour une pénétration parfaite;
Entrez dans le courant et réalisez un véritable éveil.
«Extrêmement subtile, la conscience Adana,
Crée des schémas d'habitudes qui s'écoulent en torrents.
Craignant que vous ne confondiez la vérité avec ce qui ne l'est pas,
Je vous parle rarement de tout cela.
259 «Avec votre propre esprit, vous saisissez votre propre esprit;
Ce qui n'est pas illusoire tourne à l'illusion.
De saisissez pas et rien ne sera illusion.
Comme même la non-illusion ne surgit pas,
Comment des dharmas illusoires peuvent-ils être établis?
Ceci s'appelle la Merveilleuse Fleur de Lotus,
Le Royal Joyau de Diamant de l'Eveil.
261 «Dans ce Samapatti qu'on assimile à l'illusion,
Transcendez jusqu'au niveau au-delà de l'apprentissage.
261 «Cet Abhidharma, incomparable,
Est la seule voie qui passe par les portes du Nirvâna,
Qu'empruntent les Bhagavans dans toutes les dix directions».
264 Lorsqu'Ananda et la grande assemblée eurent entendu l'enseignement
insurpassé et compatissant du Bouddha, l'Ainsi-Venu, ces vers Geya harmonieux et
brillants avec leurs merveilleux principes clairs et pénétrants, leurs coeurs et
leurs yeux s'ouvrirent, et ils s'exclamèrent que ce Dharma était inouï.
__________
1 Ananda joignit ses paumes, salua et dit au Bouddha: «Après avoir entendu
l'expression vraie et effective, grandement aimable et sans contrainte du Dharma
par le Bouddha, qui est vraie dans sa nature et merveilleusement éternelle, je
n'ai toujours pas compris la séquence pour défaire les noeuds de sorte que
lorsque les six sont dénoués, l'un disparaît aussi. J'espère seulement que vous
aurez de la compassion et qu'encore une fois vous aurez de l'empathie pour cette
assemblée et pour ceux qui sont à venir, en nous offrant une explication du
Dharma qui lavera et rincera nos souillures à l'enracinement profond.
2 Alors, sur le trône du lion, l'Ainsi-Venu rajusta ses robes de Nirvâna,
arrangea son vêtement samghati, saisit la table incrustée des sept gemmes, et
prit sur la table un superbe et exquis vêtement que lui avait donné un dieu
descendu du ciel Suyama.
3 Alors, à la vue de toute l'assemblée, il le noua en un noeud et le montra à
Ananda, en demandant: «Comment appelle-t-on ceci?»
Ananda et la grande assemblée répondirent ensemble: «On appelle cela un noeud».
L'Ainsi-Venu noua alors un autre noeud dans le superbe vêtement et demanda
encore une fois à Ananda: «Comment appelle-t-on ceci?»
Ananda et la grande assemblée répondirent encore une fois tous ensemble: «Cela
aussi, on l'appelle un noeud».
Il continua de la sorte jusqu'à ce qu'il eût noué six noeuds dans le superbe
vêtement. Chaque fois qu'il faisait un noeud, il le montrait à Ananda et
demandait: «Comment appelle-t-on ceci?»
Et à chaque fois Ananda et la grande assemblée répondaient de la même façon: «On
appelle cela un noeud».
4 Le Bouddha dit à Ananda: «Quand j'ai d'abord noué le vêtement, vous l'avez
appelé un noeud. Vu que ce superbe vêtement est fondamentalement d'une seule
pièce, comment pouvez-vous donner la même réponse la seconde ainsi que la
troisième fois?»
5 Ananda dit au Bouddha: «Honoré du Monde, ce superbe vêtement n'est que d'une
seule pièce, mais de la façon dont je vois les choses, lorsque l'Ainsi-Venu le
noue une fois, cela s'appelle un noeud. S'il devait le nouer cent fois, on
parlerait de cent noeuds. Et puisque maintenant, exactement six noeuds --- et
non pas cinq ou sept --- on été noués dans le vêtement, pourquoi l'Ainsi-Venu ne
me permettrait-il de parler d'un seul noeud et non de deux ou trois?»
6 Le Bouddha dit à Ananda: «Tu sais que ce précieux vêtement est
fondamentalement d'une seule pièce, mais quand je l'ai noué six fois, tu as dit
qu'il avait six noeuds. Considère soigneusement la substance du vêtement : elle
reste inchangée, si ce n'est des noeuds qu'il contient.
«Qu'en penses-tu? Tu as identifié le premier noeud que j'ai fait comme le numéro
un. Je suis maintenant sur le point de nouer le septième noeud. L'appelleras-tu
aussi le numéro un?
7 «Non, Honoré du Monde. S'il y a six noeuds, le sixième ne pourra jamais être
appelé le premier. Même si j'épuisais toute mon intelligence et mon éloquence
dans une vie après l'autre, je ne pourrais jamais renverser la séquence de ces
six noeuds.
Le Bouddha dit: «Il en est ainsi. Les six noeuds ne sont pas identiques.
Considère leur origine : ils sont créés à partir d'un seul vêtement et ont été
noués dans un certain ordre. Il est impossible de brouiller cette séquence.
8 «Il en va de même de tes six organes sensoriels. De ce qui était identique,
des différences importantes surgissent».
9 Le Bouddha dit à Ananda: «Imaginons que tu ne veuilles pas de ces six noeuds
et que tu veuilles qu'il n'y ait là qu'un seul vêtement, comment pourrais-tu
arriver à cette fin?»
Ananda répondit : «Tant qu'il y aura ces noeuds, il n'y aura pas de dispute sur
ce qu'il sont et sur ce qu'ils ne sont pas. Leur existence même amènera telles
distinctions que ce noeud n'étant pas celui-là et celui-là n'étant pas celui-ci.
Mais si l'Ainsi-Venu devait tous les dénouer à l'instant, en sorte qu'il n'en
reste aucun, alors il n'y aurait ni «ceci» ni «cela». Il n'y aurait même pas
quelque chose qui serait «un», et encore moins «six»».
Le Bouddha dit : «C'est également ce qui arrive lorsque les six organes des sens
sont libérés : même le «un» disparaît.
10 «C'est parce que ton mental et ta nature sont fous et dérangés depuis des
temps immémoriaux que tu as créé une fausse connaissance et de fausses
conceptions. Comme cette fausseté continue à surgir sans répit, la perception se
fatigue et les souillures surviennent.
11 «Tout comme les fleurs tournoyantes ont apparu lorsque les yeux se sont
fatigués de fixer, ce sont là aussi des dérangements qui surviennent sans cause
à l'intérieur de la clarté tranquille et essentielle.
12 «Tout, en ce monde &emdash; les montagnes, les rivières, la terre elle-même,
de même que la naissance, la mort et le Nirvâna &emdash; sont comme ces fleurs
qui apparaissent à cause du fait que nous sommes retournés sans dessus-dessous
par l'insanité et la fatigue».
13 Ananda répondit : «Cette fatigue est semblable à ces noeuds. Comment les
dénouons-nous?»
L'Ainsi-Venu saisit le vêtement noué, tira sur son extrémité gauche et demanda à
Ananda : «Est-ce là la façon de les dénouer?»
«Non, Honoré du Monde».
Alors le Bouddha tira sur son extrémité droite et redemanda à Ananda : «Est-ce
là la façon de les dénouer?»
«Non, Honoré du Monde».
14 Le Bouddha dit à Ananda : «Je viens de tirer sur le vêtement à gauche et à
droite et je n'ai pourtant pas été capable de défaire les noeuds. Quelle méthode
proposes-tu pour les dénouer?»
Ananda dit au Bouddha: «Honoré du Monde, vous devez défaire les noeuds à partir
du centre. Alors ils seront défaits».
15 Le Bouddha dit à Ananda : «Exactement. Exactement. Si tu veux les défaire, il
faut le faire à partir du milieu.
«Ananda, le Bouddha Dharma que j'explique provient des causes et des conditions.
Mais cela n'implique pas de s'agripper au mélange et à la fusion des apparences
grossières et mondaines. L'Ainsi-Venu comprend tous les dharmas mondains et
transcendants et connaît leurs causes fondamentales et quelles conditions les
amènent à l'existence.
16 «Il en est ainsi dans la mesure où je sais combien de gouttes de pluie
tombent dans autant de mondes qu'il y a de grains de sable dans le Gange. Il en
va de même de tout ce que tu peux voir : pourquoi le pin est droit, pourquoi les
ronces sont tordues, pourquoi l'oie est blanche, le corbeau noir &emdash; je
comprends toutes ces raisons.
17 «En conséquence, Ananda, tu peux choisir n'importe lequel des six organes
sensoriels à ta convenance. Si les noeuds des organes sensoriels sont enlevés,
alors les phénomènes impurs disparaissent d'eux-mêmes et toute fausseté cesse
d'être. Si ce qui reste n'est pas la vérité, où donc espères-tu trouver la
vérité?»
18 «Ananda, je te le demande maintenant, est-ce que les six noeuds de ce superbe
vêtement peuvent être dénoués simultanément et défaits tous ensemble?»
«Non, Honoré du Monde. Tout comme les noeuds ont été à l'origine noués en
séquence, ils doivent être maintenant dénoués en séquence. la substance des six
noeuds est la même, mais ils n'ont pas été faits simultanément, de sorte que
maintenant quand on les défait, comment pourrait-on les dénouer simultanément?»
19 Le Bouddha dit : «Il en va de même de la libération des six organes des sens.
Lorsque l'organe sensoriel commence à être libéré, on réalise d'abord la vacuité
des gens. Lorsque la nature de cette vacuité est pleinement comprise, alors on
est libéré des dharmas. Une fois qu'on est libéré des dharmas, aucune sorte de
vacuité ne surgit.
20 «On appelle cela la Patience avec la Non-Production que les Bodhisattvas
obtiennent au moyen de la samadhi».
En recevant l'enseignement du Bouddha, Ananda et la grande assemblée gagnèrent
une sagesse et une conscience qui étaient parfaitement pénétrantes et libres de
doutes et d'illusion.
Tous au même moment, ils joignirent les paumes et s'inclinèrent aux pieds du
Bouddha. Ananda dit alors au Bouddha: «Aujourd'hui nos corps et nos esprits sont
éclairés, et nous voici heureusement libres d'obstruction.
21 «Nous avons compris le sens de la fin des six et de l'un. Et pourtant, nous
n'avons pas progressé vers la pénétration fondamentale et parfaite.
«Honoré du Monde, nous qui avons dérivé et nous sommes fourvoyés éon après éon;
sans domicile et seuls, nous n'avions aucune idée, n'avions jamais imaginé que
nous pourrions rencontrer le Bouddha dans une relation si serrée. Nous sommes
comme des enfants perdus qui viennent tout soudain de retrouver leur mère
compatissante.
22 SI, grâce à cette rencontre, nous réalisons la Voie, [ce n'aura pas été en
vain]. Si nous traitions cet enseignement secret avec notre mode antérieur
d'entendement, ce serait pareil que si nous ne l'avions même pas entendu.
23 «Nous souhaitons seulement que le Grandement Compatissant nous accorde le
profond secret en tant qu'enseignement final de l'Ainsi-Venu». Après avoir dit
cela, Ananda se prosterna, se retira, et attendit en silence la transmission
cachée du Bouddha.
Alors, l'Honoré du Monde dit à tous ceux qui étaient dans l'assemblée et qui
étaient de grands Bodhisattvas et de grands Arhats qui avaient mis fin à leurs
écoulement : «Vous tous, Bodhisattvas et Arhats qui êtes nés du sein de mon
Dharma et avez atteint le stade au-delà de l'étude, je vous le demande
maintenant : lorsque vous avez manifesté pour la première fois votre résolution
et vous êtes éveillés aux dix-huit domaines, lequel d'entre eux vous a apporté
la pénétration parfaite? Grâce à quel expédient êtes-vous entrés en samadhi?»
25 Kaundinya, en même temps que les autres cinq Bhikshus, se leva de son siège,
s'inclina aux pieds du Bouddha et lui dit : «Lorsque j'étais dans le Parc aux
Cerfs et dans le Jardin des Faisants, j'ai observé l'Ainsi-Venu immédiatement
après son accomplissement de la Voie. C'est en entendant la voix du Bouddha que
j'ai compris les Quatre Vérités.
26 «Le Bouddha nous interroge à nous, les Bhikshus. Comme j'ai été le premier à
comprendre, l'Ainsi-Venu m'a certifié et m'a appelé Ajnata. Le son merveilleux
de sa voix fut tout aussi secret qu'envahissant. C'est par le son que je suis
devenu un Arhat.
27 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Comme c'est par lui que
j'ai été certifié, le son est le moyen suprême».
28 Upanishad se leva de son siège, s'inclina aux pieds du Bouddha et lui dit :
«Moi aussi, j'ai vu le Bouddha dès qu'il a eu accompli la Voie. J'ai appris à
contempler les attributs de l'impureté jusqu'à ce que j'en arrive à l'exécrer et
suis arrivé à comprendre que la nature de toutes formes est impure. Les os nus
et la fine poussière retournent tous à la vacuité, et je me suis ainsi
débarrassé autant de la vacuité que des formes. Avec cette réalisation, j'ai
accompli la Voie au-delà de l'étude.
30 «L'Ainsi-Venu m'a certifié et m'a appelé Upanishad. Les objets de la forme
ont pris fin et la forme merveilleuse fut en même temps secrète et omniprésente.
Ainsi, c'est par les attributs de la forme que je suis devenu un Arhat. Le
Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Comme j'ai été certifié par leur
intermédiaire, les formes sont le moyen suprême».
Pure Jeunesse Exaltée par le Parfum se leva de son siège, s'inclina aux pieds du
Bouddha et lui dit : «J'ai entendu l'Ainsi-Venu m'enseigner de contempler avec
attention tous les phénomènes conditionnés.
31 «J'ai ensuite quitté le Bouddha et j'ai demeuré dans la quiétude d'une pure
demeure. J'ai observé que lorsque les Bhikshus allumaient de l'encens «coulant»,
son odeur pénétrante entraient doucement dans mes narines. J'ai contemplé ce
parfum : elle ne provenait pas du bois; et elle ne provenait pas de la vacuité;
elle ne provenait pas de la fumée, et elle ne provenait pas du feu. Elle ne
venait de nulle part et elle n'allait nulle part. A cause de cela, mon esprit
discriminant a été balayé et j'ai atteint l'absence d'écoulements.
32 «L'Ainsi-Venu m'a certifié et m'a appelé Exalté par le Parfum. Les odeurs
impures s'évanouirent tout soudain, et le merveilleux parfum fut en même temps
secret et omniprésent. C'est par l'ornement du parfum que je suis devenu un
Arhat.
Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Comme j'ai été certifié par
leur intermédiaire, être exalté par les parfums est le moyen suprême».
33 Les deux Princes du Dharma, le Roi de Médecine et Médecine supérieure, ainsi
que cinq cents dieux Brahma dans l'assemblée se levèrent de leurs sièges,
s'inclinèrent aux pieds du Bouddha et lui dirent : «Depuis des temps immémoriaux
jusqu'à aujourd'hui, nous avons été de bons médecins pour le monde. Nos bouches
ont goûté beaucoup d'herbes, de bois, de métaux et de pierres du monde Saha
(notre monde), cent huit mille saveurs. Nous connaissons en détail l'amer, le
sûr, le salé, le fade, le doux et les saveurs piquantes et ainsi de suite, dans
toutes leurs combinaisons et leurs changements inhérents. Nous avons une
connaissance complète de leurs capacités à réchauffer, à être ou ne pas être
poison.
35 «En servant l'Ainsi-Venu nous en sommes venus à connaître que la nature des
saveurs n'est ni vide ni existante, ni du corps, ni de l'esprit, ni séparé du
corps ou de l'esprit. Nous nous sommes éveillés en distinguant entre les
saveurs.
«L'Ainsi-Venu nous a scellé et certifié frères et nous a nommés Bodhisattvas Roi
de Médecine et Médecine supérieure. Maintenant dans l'assemblée nous sommes des
Princes du Dharma sui sommes montés au niveau du Bodhisattva parce que nous nous
sommes éveillés grâce aux saveurs.
36 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Comme nous avons été
certifiés par elle, la cause des saveurs est le moyen suprême».
Bhadrapala et seize seigneurs éveillés qui étaient ses compagnons, se levèrent
de leurs sièges, s'inclinèrent aux pieds du Bouddha et lui dirent :
37 «La première fois que nous avons entendu le Dharma et que nous avons quitté
la vie de famille, c'était sous le Bouddha Roi du Son Impressionnant. Un jours,
alors qu'il était temps que le Sangha prenne son bain, j'ai suivi la coutume et
je suis entré dans l'établissement de bains. Soudain, je me suis éveillé au fait
que l'eau n'emporte pas la poussière, ni ne nettoie le corps. Et à ce moment,
j'ai été gagné par la paix et j'ai atteint l'état où il n'y a rien du tout.
38 «Jusqu'à ce jour, je n'ai jamais oublié cette expérience. Ayant quitté la
maison avec le Bouddha, j'ai avancé au-delà de l'étude. Le Bouddha m'a appelé
Bhadrapala. Le toucher merveilleux m'a été révélé, et j'ai atteint le niveau
d'être un disciple du Bouddha.
39 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Comme j'ai été certifié
par lui, le toucher est le moyen suprême».
Mahakaçyapa, la bhikshuni Lumière Pourpre-dorée ainsi que d'autres se levèrent
de leurs sièges, s'inclinèrent aux pieds du Bouddha et lui dirent :
40 «Au cours d'un éon passé dans cette région, je me suis approché d'un Bouddha
appelé Soleil, Lune et Lampe, qui était alors dans le monde. C'est de lui que
j'ai entendu le Dharma et je l'ai cultivé et étudié avec lui. Après que ce
Bouddha soit entré dans la tranquillité, j'ai fait des offrandes à sa sharira et
allumé des lampes pour continuer sa lumière. La bhikshuni Lumière Pourpre-dorée
a doré l'image du Bouddha. A partir de cette époque, d'une vie après l'autre,
mon corps a toujours été parfait et a brillé d'une lumière pourpre-dorée. La
bhikshuni Lumière Pourpre-dorée, et d'autres, font partie de ma suite, et nous
avons tous pris la résolution d'atteindre la Bodhi au même moment.
5p 42 «J'ai contemplé que les six objets sensoriels du monde changent et se
dégradent; ils ne sont qu'une immobilité vide. C'est sur cette base que j'ai
cultivé la tranquillité. Maintenant, mon corps et mon esprit peuvent passer par
des centaines de milliers d'éons comme s'ils n'étaient qu'un claquement de
doigts.
42-43 «C'est en me basant sur la vacuité des dharmas, que j'ai accompli l'état
d'Arhat. L'Honoré du Monde dit que je suis le plus avancé dans les pratiques
ascétiques dhuta. Le merveilleux Dharma m'a apporté l'éveil et la compréhension,
et j'ai mis fin à tous les écoulements. Le Bouddha s'enquiert de la parfaite
pénétration. Comme j'ai été certifié par eux, les dharmas sont le moyen
suprême».
43-44 Aniruddha se leva de son siège, s'inclina aux pieds du Bouddha et lui dit
: «Lorsque j'ai quitté la maison, j'aimais bien dormir tout le temps.
L'Ainsi-Venu me le reprocha et me dit que je ne valais pas mieux qu'une bêtes.
En entendant les reproches du Bouddha, je pleurai et me repris. Pendant sept
jours je ne dormis point, et j'en ai perdu la vue des deux yeux.
44-45 «L'Honoré du Monde m'a enseigné le Vajra Samadhi de la Vue délicieuse, qui
Illumine et qui est Claire. Sans faire usage de mes yeux, je pouvais contempler
les dix directions avec une clarté véritable et pénétrante, tout comme si je
regardais un morceau de fruit dans la paume de ma main. L'Ainsi-Venu m'a
certifié comme ayant atteint l'état d'Arhat.
45 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Comme j'ai été certifié
par cela, renvoyer la vue vers sa source est le moyen suprême».
Kçudrapanthaka se leva de son siège, s'inclina aux pieds du Bouddha et lui dit :
48 «Je suis déficient dans la capacité à mémoriser et je n'ai pas beaucoup
d'intelligence innée. Lorsque j'ai rencontré le Bouddha pour la première fois,
j'ai entendu le Dharma et j'ai quitté la vie de famille. Mais lorsque j'ai tenté
de me rappeler un vers d'un gâtha de l'Ainsi-Venu, j'ai passé cent jours à en
mémoriser la première partie et à oublier la dernière, ou à mémoriser la
dernière et oublier la première.
50 «Le Bouddha a eu pitié de mon obtusité et m'a enseigné à me relaxer et à
réguler ma respiration. J'ai contemplé ma respiration complètement jusqu'au
point subtil où le surgissement, la permanence, la dégradation et la cessation
se produisent à tout moment.
51 «Mon esprit a soudain atteint une vaste non-obstruction, jusqu'à ce que
prennent fin mes écoulements et que j'aie accompli l'état d'Arhat. Sous le siège
du Bouddha, j'ai reçu le sceau et la certification de ce que j'étais au-delà de
l'étude.
52 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Comme j'ai été certifié
par cela, renvoyer la respiration vers la vacuité est le moyen suprême».
53 Gavampati se leva de son siège, s'inclina aux pieds du Bouddha et lui dit :
«J'ai créé une offense dont le résultat fut un karma de la bouche pendant tout
un éon passé. J'ai humilié un Shramana, et d'une vie après l'autre, j'ai traîné
cette maladie du ruminant.
54-55 «L'Ainsi-Venu m'a enseigné la porte du Dharma pour l'esprit fondamental de
la pureté d'une saveur unique. Mes pensées ont pris fin, je suis entré en
samadhi, et j'ai appris en contemplant les saveurs comment elles n'ont pas de
substance et ne sont pas des choses. Avec pour résultat que mon esprit a
transcendé tous les écoulements mondains.
55 «Au plan interne, mon corps et mon esprit on été libérés et au plan externe,
j'ai quitté le monde. J'ai laissé les trois domaines de l'existence loin
derrière, tout comme un oiseau relâché de sa cage. Je me suis détaché de
l'ordure et j'ai essuyé les souillures, et c'est ainsi que mon oeil du Dharma
est devenu pur et que j'ai accompli l'état d'Arhat. L'Ainsi-Venu m'a
personnellement certifié comme ayant atteint le stade au-delà de l'étude.
56 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Comme j'ai été certifié
par cela, renvoyer la saveur (vers sa source et retourner la conscience est le
moyen suprême».
Pilindavatsa se leva de son siège, s'inclina aux pieds du Bouddha et lui dit :
57 «A partir du jour où j'ai résolu de suivre le Bouddha et d'entrer dans le
courant, j'ai souvent entendu l'Ainsi-Venu expliquer comment il n'y a rien en ce
monde qui apporte le bonheur. Une fois, j'étais en tournée d'aumônes dans la
ville, et je réfléchissais sur cette porte du Dharma et je n'ai pas fait
attention à une épine empoisonnée sur mon chemin sur laquelle je me suis piqué
le pied. Mon esprit était conscient de la forte douleur physique, mais bien que
ma conscience faisait l'expérience de la douleur, j'étais également conscient
que dans mon coeur pur, il n'y avait ni douleur ni conscience d'icelle.
58 «J'ai aussi pensé: «est-il possible qu'un corps ait deux consciences ?» Ayant
réfléchi sur cela pendant un court instant, mon corps et mon esprit sont
soudainement devenus vides. Après vingt et un jours, mes écoulements ont disparu
et j'ai accompli l'état d'Arhat. Le Bouddha m'a personnellement certifié et a
confirmé que j'avais atteint le stade au-delà de l'étude.
59 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Comme j'ai été certifié
par cela, purifier la conscience et oublier le corps est le moyen suprême».
Subhuti se leva de son siège, s'inclina aux pieds du Bouddha et lui dit :
«Depuis des éons lointains jusqu'à ce jour, mon esprit est resté sans obstacle.
Je me rappelle d'aussi nombreuses vies passées qu'il y a de grains de sable dans
le Gange. Dès le début, dans le ventre de ma mère, j'ai connu la vacuité et la
tranquillité au point que les dix directions sont devenues vides et que j'ai été
cause que des êtres ont été certifiés à la nature de la vacuité.
60 «Ayant reçu de l'Ainsi-Venu la révélation que la nature éveillée est
véritable vacuité et que la nature de la vacuité est parfaite et claire, j'ai
atteint l'état d'Arhat. J'ai soudain pénétré dans la mer de magnifique et claire
vacuité de l'Ainsi-Venu. Ma connaissance et mes conceptions sont devenues
identiques à celles des Bouddhas. J'ai été certifié comme ayant atteint le stade
au-delà de l'étude. Dans la libération de la nature de la vacuité, je reste
insurpassé.
61 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Comme j'ai été certifié
par cela, tous les phénomènes entrent dans la vacuité jusqu'à ce que la vacuité
et ce qui vacuité même disparaissent. Retourner les dharmas à la vacuité est le
moyen suprême».
62 Shariputra se leva de son siège, s'inclina aux pieds du Bouddha et lui dit :
«Depuis des éons lointains jusqu'à ce jour, mon esprit et mes conceptions sont
purs. De la sorte, je suis passé par d'aussi nombreuses naissances qu'il y a de
grains de sable dans le Gange. D'un seul regard, je puis comprendre toutes les
diverses transformations et changements de ce qui est mondain autant que de ce
qui est transcendant sans aucune obstruction.
«J'ai un jour rencontré les frères Kashyapa sur la route, et j'ai marché avec
eux. Ils parlaient des causes et des conditions, et je me suis éveillé au
sans-limites de mon esprit.
64 «J'ai suivi le Bouddha et j'ai quitté la vie de famille. Ma conscience
visuelle est devenue claire et parfaite, j'ai obtenu une grande intrépidité et
je suis devenu un Arhat. En tant que l'un des disciples les plus anciens du
Bouddha, je suis né de la bouche du Bouddha, né du Dharma par transformation.
65 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Comme j'ai été certifié
par cela, que l'esprit et la vue émettent de la lumière et que la lumière
irradie à travers la connaissance tout autant que la vue est le moyen suprême».
Le Bodhisattva Valeureux Universel se leva de son siège, s'inclina aux pieds du
Bouddha, et lui dit : «J'ai été un Prince du Dharma avec autant d'Ainsi-Venus
qu'il y a de grains de sable dans le Gange. Les Ainsi-Venus dans les dix
directions disent à leurs disciples qui ont les racines d'un Bodhisattva de
cultiver la conduite du Valeureux Universel, appelée d'après moi.
66-67 «Honoré du Monde, j'utilise mon esprit pour écouter et distinguer la
connaissance et les conceptions des êtres. En d'autres régions distantes
d'autant de domaines qu'il y a de grains de sable dans le Gange, pour chaque
être qui prend la résolution de pratiquer la conduite du Valeureux Universel, je
monte immédiatement sur mon éléphant à six défenses, et je crée des centaines de
milliers de corps redupliqués qui vont en ces endroits. Quoique leurs obstacles
puissent être si lourds qu'ils ne puissent me voir, je caresse en secret le
sommet de leurs crânes, je les protège et leur apporte le réconfort, et je les
aide à réussir.
67 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. La cause fondamentale dont
je parle est écouter avec l'esprit, distinguer avec aisance et émettre de la
lumière. Ceci est le moyen suprême».
68 Sundarananda se leva de son siège, s'inclina aux pieds du Bouddha, et lui dit
: «Quand j'ai quitté la maison pour suivre le Bouddha pour entrer dans le
courant, j'ai reçu les préceptes complets, mais mon esprit a toujours été trop
dispersé pour la samadhi, et je ne pouvais atteindre l'état de ne plus avoir
d'écoulements. L'Honoré du Monde a enseigné à Kaushthila et à moi à contempler
le point blanc au bout de notre nez.
69 «Dès le départ, j'ai contemplé avec détermination. après trois semaines, j'ai
vu que lorsque je respirais, le souffle dans mes narines ressemblait à de la
fumée. A l'intérieur, mon corps et mon esprit se sont clarifiés et à
l'extérieur, j'ai parfaitement compris que le monde était comme le cristal, vide
et pur. L'apparence fumeuse a progressivement disparu et le souffle dans mes
narines est devenu blanc.
70 «Mon esprit s'est ouvert et mes écoulements ont pris fin. Chaque inhalation
et chaque exhalation du souffle furent transformées en lumière qui a illuminé
les dix directions, et j'ai atteint l'état d'Arhat. L'Honoré du Monde a prédit
que dans le futur, j'obtiendrais la Bodhi.
«Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. J'y suis arrivé au moyen de
la disparition du souffle, jusqu'à ce que celui-ci émette de la lumière et que
la lumière éteigne complètement mes écoulements. C'est cela, le moyen suprême».
71 Purnamaitreyaniputra se leva de son siège, s'inclina aux pieds du Bouddha et
lui dit : «Pendant de vastes éons, j'ai possédé une éloquence sans obstacle.
Quand je discute de la souffrance et de la vacuité, je pénètre profondément dans
la réalité ultime. De la même manière, je ne ressens aucune peur lorsque je
donne des enseignements subtils et merveilleux à l'assemblée sur les portes
secrètes du Dharma d'autant d'Ainsi-Venus qu'il y a de grains de sable dans le
Gange.
72 «L'Honoré du Monde savait que j'avais une grande éloquence, et, usant de ce
son pour faire tourner la roue du Dharma, il m'a enseigné à propager le Dharma.
Je me suis joint au Bouddha pour l'aider à faire tourner la roue du Dharma. J'ai
accompli l'état d'Arhat grâce à son rugissement de lion. L'Honoré du Monde m'a
certifié comme étant le meilleur pour parler du Dharma.
73 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. J'ai utilisé les sons du
Dharma pour subjuguer démons et adversaires et pour faire fondre mes
écoulements. C'est cela, le moyen suprême».
73-74 Upali se leva de son siège, s'inclina aux pieds du Bouddha et lui dit :
«J'ai suivi le Bouddha en personne, lorsqu'il a fui la ville et quitté la vie de
famille. J'ai observé l'Ainsi-Venu endurer six années d'ascétisme diligent. J'ai
vu l'Ainsi-Venu subjuguer tous les démons, ainsi que les adhérents aux voies
extérieures et se libérer de tous les écoulements basés sur le désir mondain et
l'avidité.
79 «Je me suis basé sur les enseignements du Bouddha sur les préceptes,
comprenant les trois mille comportements impressionnants et les quatre-vingt
mille aspects subtils jusqu'à ce que mon karma de nature et celui de la
contrainte deviennent purs. Mon corps et mon esprit devinrent tranquilles et
j'ai accompli l'état d'Arhat.
84-85 «Dans l'assemblée de l'Ainsi-Venu, je garde le compte des règles qui
gouvernent la discipline. Le Bouddha lui-même a certifié le fait que mon esprit
maintient les préceptes et que je les cultive sincèrement. Je suis considéré
comme étant un des chefs de l'assemblée.
85 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. J'ai discipliné le corps
jusqu'à ce qu'il atteigne l'aisance et le confort. Alors, j'ai discipliné
l'esprit jusqu'à ce qu'il ait atteint la clarté pénétrante. Après quoi mon corps
comme mon esprit ont fait l'expérience d'une absorption pénétrante et complète.
C'est cela, le moyen suprême».
86 Mahamaudgalyayana se leva de son siège, s'inclina aux pieds du Bouddha et lui
dit : «Un jour que j'étais sur la route à faire ma tournée d'aumônes, j'ai
rencontré les trois frères Kashyapa &emdash;Uruvilva, Gaya, et Nadi&emdash;qui
ont proclamé pour moi le profond principe des causes et des conditions de
l'Ainsi-Venu. J'ai immédiatement pris la résolution et j'ai obtenu une grande
compréhension.
87 «L'Ainsi-Venu m'a accepté, j'ai été spontanément enveloppé du kashaya et mes
cheveux et ma barbe sont tombés d'eux-mêmes. J'ai erré dans les dix directions,
n'ayant aucune obstruction incapacitante. Mes pénétrations spirituelles sont
estimées insurpassées et j'ai accompli l'état d'Arhat.
88 «Non seulement l'Honoré du Monde, mais les Ainsi-Venus dans les dix
directions louent mes pouvoirs spirituels comme étant parfaitement clairs et
purs, maîtrisés et sans peur.
88 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Au moyen d'une attention
sans relâche à ce qui est profond, la lumière de mon esprit a été révélée, tout
comme l'eau se clarifie lorsque la boue décante. A terme, mon esprit est devenu
pur et lustré. C'est cela, le moyen suprême».
89 Ucchushma s'avança devant le Bouddha, joignit ses paumes, s'inclina à ses
pieds et lui dit : «Je suis encore en mesure de me rappeler à quel point, il y a
de nombreux éons, j'étais à l'excès rempli d'avidité et de désir. Le Bouddha
appelé Roi de Vacuité était au monde, et il dit que les gens possédés de trop de
désir sensuel deviendraient une masse de feu crépitant. Il m'enseigna à
contempler la fraîcheur et la chaleur qui se trouvent partout dans mon corps
entier.
90-91 «Une lumière spirituel se forma en moi et transforma mes pensées de
sensualité excessive en feu de la sagesse. Après cela, tous les Bouddhas m'ont
appelé du nom de Tête de Feu.
91 «A cause de la puissance de cette Samadhi de Lumière de Feu, j'ai accompli
l'état d'Arhat. J'ai fait un grand voeu à l'effet que chaque fois qu'un Bouddha
accomplirait la Voie, je serais un puissant chevalier et que je soumettrais
personnellement l'inimitié des démons.
91-92 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. J'ai fait usage de la
contemplation attentive des effets de la chaleur dans mon corps et mon esprit
jusqu'à ce qu'elle devienne sans obstruction et pénétrante et que tous mes
écoulements aient été consumés. J'ai produit une brillance aveuglante et j'ai
accédé à l'éveil. J'ai produit une brillance éblouissante et suis monté vers
l'éveil. C'est cela, le moyen suprême».
92 Le Bodhisattva Maintenance de la Terre se leva de son siège, s'inclina aux
pieds du Bouddha, et lui dit : «Je me rappelle lorsque, dans le passé,
l'Ainsi-Venu Lumière Universelle est apparu dans le monde. J'étais un Bhikshu
qui travaillait continuellement à niveler les routes principales, les quais de
traversiers, et les points dangereux dans le sol, là où le manque d'entretien
aurait pu gêner ou endommager les voitures. Je faisais tout, de la construction
de ponts au transport de sable.
93 «Grâce à l'apparition de Bouddhas illimités dans le monde, j'étais diligent
en ce dur labeur. S'il y avait des gens qui attendaient près des murs ou des
portes des cités, et qui avaient besoin de quelqu'un pour transporter leurs
biens, je les portais tout au long jusqu'à leur destination, je posais là leurs
biens et repartais sans prendre de récompense.
94 «Lorsque le Bouddha Vipaçyin apparut au monde, il y avait partout la famine.
Je transportais les gens sur mon dos, et peu importe la distance, je n'acceptais
jamais qu'une petite pièce. S'il y avait un char à boeufs pris dans la vase, je
faisais usage de ma force spirituelle pour pousser les roues hors de l'ornière
et résoudre le problème.
95 «Un jour un roi invita le Bouddha à une fête végétarienne. A cette époque, je
servais le Bouddha en nivelant le chemin pour lui au fur et à mesure de ses pas.
L'Ainsi-Venu Vipaçyin me caressa la tête et dit: «Tu dois niveler le sol de ton
esprit, et alors tout le reste en ce monde sera de niveau».
95 «Immédiatement, mon esprit s'est ouvert et j'ai vu comment les particules de
terre qui composent mon propre corps n'étaient en rien différentes de toutes les
autres qui composent le monde. Ces particules de poussière ne sont pas en
conflit avec notre nature, au point que même la lame d'une épée ne peut pas leur
faire de mal.
96 «Au sein de la nature du Dharma je me suis éveillé à la patience avec la
non-production des dharmas et j'ai accompli l'état d'Arhat. Mon esprit est
revenu et je suis maintenant au rang des Bodhisattvas. En entendant l'Ainsi-Venu
proclamer la Merveilleuse Fleur de Lotus, le niveau de la connaissance et de la
vision du Bouddha, j'ai déjà été certifié comme ayant compris, et je suis un des
chefs de cette assemblée.
97 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. En contemplant
attentivement le corps et l'environnement, j'ai vu que ces deux poussières
impures sont exactement la même. Fondamentalement, tout est le Trésor de
l'Ainsi-Venu, mais c'est alors que la fausseté surgit et crée la poussière
impure. Une fois cette poussière impure éliminée, la sagesse est parfaite, et on
accomplit la Voie insurpassée. C'est cela, le moyen suprême».
La Pure Jeunesse Clair-de-Lune se leva de son siège, s'inclina aux pieds du
Bouddha et lui dit : «Je me rappelle qu'il y a longtemps, au-delà d'éons aussi
nombreux qu'il y a de grains de sable dans le Gange, il y eut dans le monde un
Bouddha appelé Dieu-de-l'Eau, qui enseignait à tous les Bodhisattvas à cultiver
la contemplation de l'eau et à entrer en samadhi.
98 «J'ai réfléchi à la façon dont l'essence de l'eau n'est pas en discorde à
travers tout le corps. J'ai commencé par le mucus, le flegme, la salive, la
moelle et le sang, et j'ai passé à l'urine et aux excrément. Au cours de sa
circulation à travers mon corps, la nature de l'eau restait la même. J'ai vu que
l'eau dans mon corps n'était en rien différente de celle qui se trouve dans le
monde extérieur, même dans les terres royales aux bannières flottantes avec
leurs mers d'eaux parfumées.
99 «A cette époque, lorsque j'ai eu réussi cette contemplation de l'eau, je ne
pouvais voir que l'eau. Je n'étais pas encore arrivé au-delà de mon corps
physique.
«J'étais un Bhikshu à l'époque, et un jour que je me trouvais en dhyâna dans ma
chambre, un de mes disciples jeta un regard par la fenêtre et ne vit que de
l'eau claire qui emplissait toute la chambre. Il ne vit rien d'autre.
100 «Le garçon était jeune, et ne sachant mieux, il prit une tuile et la jeta
dans l'eau. Elle frappa l'eau en faisant «clonk». Il regarda tout autour avant
de repartir. Lorsque je sortis de ma concentration, je pris soudain conscience
d'une douleur au coeur, et je me sentis comme Shariputra a dû se sentir
lorsqu'il a rencontré ce cruel fantôme.
101 «Je me suis dit : «Je suis déjà un Arhat et j'ai abandonné depuis longtemps
les conditions qui apportent la maladie. Pourquoi est-ce que je ressens soudain
cette douleur dans mon coeur? Suis-je sur le point de perdre ma position de
non-retraite?'
101-102 «C'est alors que le jeune revint promptement vers moi et me raconta ce
qui s'était produit. Je lui dis donc rapidement : «Lorsque tu reverras cette
eau, patauge dans cette eau, et enlève la tuile». Le garçon était obéissant, de
sorte que lorsque je rentrai en samadhi, il vit l'eau à nouveau ainsi que la
tuile, ouvrit la porte, et l'enleva. Lorsque je ressortis de concentration, mon
corps était comme avant.
102 «J'ai rencontré d'innombrables Bouddhas et j'ai cultivé ainsi jusqu'à la
venue de l'Ainsi-Venu, Roi des Pénétrations Maîtresses des Montagnes et des
Mers. Puis j'ai fini par ne plus avoir de corps. Ma nature et les mers d'eaux
parfumées à travers toutes les dix directions étaient identiques avec la
Véritable Vacuité, sans aucune dualité ni différence. Je suis maintenant en
compagnie de l'Ainsi-Venu et on me connaît sous le nom de Pure Jeunesse, et je
me suis joint à l'assemblée des Bodhisattvas.
103 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Grâce à la nature de
l'eau, j'ai pénétré dans le flot de la saveur unique, j'ai obtenu la patience
avec la non-production des dharmas, et j'ai atteint la perfection de la Bodhi.
C'est cela, le moyen suprême».
104 Le Prince du Dharma Lumière Vaidurya se leva de son siège, s'inclina aux
pieds du Bouddha, et lui dit : «Je me rappelle encore qu'à travers des éons
aussi nombreux que les grains de sable dans le Gange jusqu'à l'époque d'un
Bouddha appelé Son Sans Limites, qui enseignait aux Bodhisattvas que l'éveil
fondamental est merveilleux et clair. Il leur enseignait à contempler ce monde
et les corps physiques de tous les êtres comme autant de fausses conditions
propulsées par la force du vent.
104 «A cette époque, j'ai contemplé la position du monde, et j'ai regardé le
passage du temps en ce monde. J'ai réfléchi sur le mouvement et l'immobilité de
mon corps. J'ai considéré le surgissement des pensées dans mon esprit. Il n'y
avait pas de différence entre ces sortes de mouvement; elles étaient toutes
semblables.
105 «Alors, j'ai compris que la nature du mouvement ne vient de nulle part, et
ne va nulle part. Chaque particule de matière à travers les dix directions et
chaque être plongé dans l'illusion ne sont qu'une seule et même fausseté vide.
105-106 «A terme, les êtres dans chacun des mondes des trois mille millions de
systèmes de mondes étaient comme autant de moustiques confinés dans un vase,
bourdonnant de façon monotone. Pris dans ces quelques pouces carrés, ils
bourdonnent dans un crescendo affolant. Peu après, j'ai rencontré le Bouddha,
j'ai atteint la patience avec la non-existence des êtres et des dharmas.
106 «Mon esprit s'est alors ouvert, et j'ai pu voir le pays du Bouddha Immuable
à l'est. Je suis devenu un Prince du Dharma et j'ai servi les Bouddhas des dix
directions. Mon corps et mon esprit émettent une lumière qui les rend
complètement clair et translucide.
107 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. J'ai contemplé la
puissance du vent comme dépourvue de quoi que ce soit à quoi on puisse se fier,
je me suis éveillé à l'esprit de la Bodhi et suis entré en samadhi, entremêlé à
l'esprit unique et merveilleux, transmis par tous les Bouddhas des dix
directions. C'est cela, le moyen suprême».
107 Le Bodhisattva Trésor de Vacuité se leva de son siège, s'inclina aux pieds
du Bouddha, et lui dit :«L'Ainsi-Venu et moi-même avons atteint des corps sans
limites lorsque nous étions avec le Bouddha Lumière de la Samadhi.
108 «A cette époque, j'avais dans mes mains quatre énormes perles précieuses,
qui brillaient sur des terres de Bouddhas aussi nombreuses que des grains de
poussière dans les dix directions, les transformant en vacuité.
108 «Dans mon esprit apparut un grand et parfait miroir et il en sortit quatre
sortes de lumière précieuse, merveilleuse, subtile qui se déversaient dans les
dix directions jusqu'aux limites les plus lointaines de la vacuité.
109 «Toutes les terres royales ornées de bannières se reflétaient dans ce miroir
et passaient à travers mon corps. Cette interaction était totalement sans
obstacle, car mon corps était comme la vacuité.
109 «Comme mon esprit était devenu complètement souple, je pouvais entrer à mon
aise dans autant de pays qu'il y a de fins grains de poussière et pouvait
accomplir le travail du Bouddha à grande échelle.
110 «J'ai obtenu ce grand pouvoir spirituel en contemplant en détail comment les
quatre éléments manquent de toute fiabilité; comment la naissance et la
cessation des pensées fausses n'est en rien différente de la vacuité; comment
toutes les terres de Bouddha sont fondamentalement les mêmes. Une fois que j'ai
eu réalisé cette identité, j'ai obtenu la patience avec la non-existence des
êtres et des dharmas.
111 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Je me suis servi de la
contemplation du sans-limites de la vacuité pour entrer en samadhi et atteindre
un pouvoir merveilleux et une clarté parfaite. C'est cela, le moyen suprême».
111 Le Bodhisattva Maitreya se leva de son siège, s'inclina aux pieds du Bouddha
et lui dit : «Je me rappelle quand, il a autant d'éons qu'il y a de fins grains
de poussière, un Bouddha appelé Lumière du Soleil, de la Lune et de la Lampe est
apparu dans le monde. Sous ce Bouddha j'ai quitté la vie de famille; et pourtant
j'étais profondément à la recherche de la gloire mondaine, et j'aimais
m'associer avec des gens appartenant aux bonnes familles.
115 «C'est alors que l'Honoré du Monde m'a enseigné à cultiver la Concentration
de Conscience seule, et que je suis entré en samadhi. Pendant de nombreux éons,
j'ai usé de cette samadhi alors que je servais des Bouddhas aussi nombreux qu'il
y a de grains de sable dans le Gange. Ma recherche de la gloire mondaine et d'un
nom ont complètement cessé et ne s'est jamais plus manifestée.
116 «Lorsque le Bouddha Lampe Brûlante est apparu en ce monde, j'ai finalement
accompli la Samadhi de Conscience insurpassé, merveilleusement parfaite.
116-117 «J'ai continué jusqu'à ce que, aux extrémités de l'espace vide, toutes
les terres de l'Ainsi-Venu, qu'elles soient pures ou souillées, existantes ou
non-existantes, soient des transformations qui n'apparaissaient que dans mon
propre esprit.
117 «Honoré du Monde, parce que je comprends la Conscience Seule, des
Ainsi-Venus sans limites proviennent de cette nature de la conscience.
Maintenant, j'ai reçu cette prédiction que je serai le prochain à prendre la
place du Bouddha.
117-118 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. J'ai contemplé
intensément les dix directions comme tirant leur origine de la seule conscience.
Lorsque la conscience est parfaite et claire, on parfait la sagesse qui perçoit
la réalité ultime. On laisse derrière de compter sur les autres, et
l'attachement à des calculs incessants, et on atteint la patience avec la
non-existence des êtres et des dharmas. C'est cela, le moyen suprême».
119 Le Prince du Dharma Grande Force, de même que cinquante-deux collègues
Bodhisattvas, se levèrent de leurs sièges, s'inclinèrent aux pieds du Bouddha et
lui dirent:
120 «Je me rappelle quand, il y a autant d'éons qu'il y a de grains de sable
dans le Gange, un Bouddha appelé Lumière Sans Limites est apparu dans le monde.
Au cours de ce même éon, il y eut douze Ainsi-Venus successifs, dont le dernier
s'est appelé le Bouddha Lumière surpassant celle du Soleil et de la Lune. Ces
Bouddhas m'ont enseigné la Samadhi de la Récitation Bouddhique :
120-121 «Suppose deux personnes, dont une se rappellerait toujours l'autre,
alors que cette dernière aurait entièrement oublié la première. Même si ces deux
personnes devaient se rencontrer ou se voir, ce serait pareil, qu'elles se
rencontrent et se voient ou non.
123 «D'un autre côté, si deux personnes développent une mémoire intense l'une de
l'autre, alors, une vie après l'autre, ils seront l'un par rapport à l'autre
comme un objet et son ombre, et ils ne seront jamais séparés.
124 «Les Ainsi-Venus dans les dix directions sont tendrement préoccupés des
êtres sensibles tout comme une mère se rappelle son fils. Mais si le fils
s'enfuit, à quoi bon que sa mère s'en préoccupe? Cependant, si ce fils se
rappelle de sa mère de la même manière que celle-ci se rappelle de lui, alors
vie après vie, cette mère et ce fils ne seront jamais bien éloignés l'un de
l'autre.
«Si les êtres sensibles se rappellent du Bouddha et le gardent à l'esprit, ils
le verront certainement maintenant et dans le futur.
125 «Etant proches du Bouddha, même sans l'aide d'expédients, ils s'éveilleront
par eux-mêmes.
«C'est comme une personne qui, une fois parfumée par l'encens, transporte le
parfum sur son corps. C'est ce qu'on appelle l'ornement du parfum et de la
lumière.
125-126 «Sur la base de la causalité, j'ai fait usage de la conscience du
Bouddha pour être patient avec le non surgissement des êtres autant que des
dharmas. Maintenant, en ce monde je m'assemble avec tous ceux qui sont
conscients du Bouddha, et je les ramène à la Terre Pure.
126 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Je ne choisirais aucun
autre moyen que celui qui consiste à rassembler les facultés des six sens par
l'usage continuel de la pure conscience du Bouddha pour obtenir la samadhi.
C'est là le moyen suprême».
Shurangama Sutra, Volume 5, Deuxième Partie, Texte du Sûtra:
124 «Si des êtres sensibles se rappellent le Bouddha et le gardent à l'esprit,
ils le verront certainement maintenant et à l'avenir.
125 «Etant proches du Bouddha, même sans l'aide d'expédients, ils s'éveilleront
par eux-mêmes.
«C'est comme une personne qui, une fois parfumée par l'encens, transporte le
parfum sur son corps. C'est ce qu'on appelle l'ornement de le parfum et de la
lumière.
125-126 «Sur la base de la causalité, j'ai fait usage de la conscience du
Bouddha pour être patient avec le non surgissement des êtres autant que des
dharmas. Maintenant, en ce monde je m'assemble avec tous ceux qui sont
conscients du Bouddha, et je les ramène à la Terre Pure.
126 «Le Bouddha s'enquiert de la parfaite pénétration. Je ne choisirais aucun
autre moyen que celui qui consiste à rassembler les facultés des six sens par
l'usage continuel de la pure conscience du Bouddha pour obtenir le samadhi.
C'est là le moyen suprême.»
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